Les tragédies actuelles qui s’accroissent portent à penser que le monde va de plus en plus mal. En effet, beaucoup me disent être pessimistes face à ces évènements.

J’aimerais partager avec vous mon opinion.

Certes, je suis d’un naturel optimiste, et cela, bien évidemment, aide à voir la face positive des épreuves, mais au-delà de cet optimisme, il y a un constat que j’ai effectué durant ces 10 dernières années sur l’état de notre société : nous vivons une véritable et profonde ouverture de conscience !

Les points de bascule furent à mon sens :

1 - l’émergence du net

2 - la période du COVID. 

Dans les deux cas, il y a, sans nul doute, un avant et un après. 

Souvenez-vous de cette époque pas si lointaine, où le savoir était réservé à une caste de « sachants ». A l’époque, pour avoir des informations sur la panthère des neiges, il fallait se déplacer jusqu’à la bibliothèque ou à la librairie pour avoir non sans mal quelques réponses. Pour être informé sur la guerre en Yougoslavie, les journaux, dits « mainstream » étaient les seules sources d’informations, que ce soit sur TF1, la 2 ou la 3, nous avions les mêmes informations.

Aujourd’hui, en un clic nous accédons à pléthore d’informations. Jamais le savoir n’a était aussi accessible. Certes, qu’il faut trier, et ce n’est pas une mince affaire, mais il est là, disponible pour le chercheur de vérité.

Aujourd’hui, les informations de la presse mainstream peuvent être comparaient aux informations de la presse alternative qui s’est développée avec l’émergence du net et des réseaux sociaux. Nous sommes en train de sortir de la pensée unique. Ainsi, après l’expérience du Covid, quelque chose a changé. Beaucoup ont commencé à se poser des questions, à explorer d’autres points de vue, et à ne plus accepter automatiquement comme vérité absolue tout ce qu’on racontait. Cette période a marqué une prise de conscience de la manipulation potentielle des informations et des récits qui nous sont transmis. Beaucoup ont désormais cette soif de vérité, ce besoin d’explorer ce qui se cache derrière les apparences, cette volonté de comprendre le monde de manière plus profonde et plus nuancée. 

Ce changement de conscience se manifeste également dans la sphère publicitaire et culturelle. Ayant moi-même éteint la télévision pendant plusieurs années, j’ai été surprise de voir le changement en redécouvrant les publicités. Là où les messages étaient autrefois purement orientés vers la consommation, aujourd’hui, on voit émerger des slogans autour de la tolérance, de la bienveillance et du partage. Les marques se tournent de plus en plus vers des valeurs humanistes, certes pour vendre, mais c’est là un signe que les consommateurs eux, ont changé ; 

Les modes de consommations on changés, le « bien mangé », les circuits courts, le recyclage, l’échange, etc... un cercle vertueux qui entraine un changement sociétal.

La crise a également poussé chacun de nous vers une plus grande introspection.

L’intérêt pour le développement personnel, la spiritualité, la physique quantique, les neurosciences... prend une place grandissante dans notre société. Des sujets, qui étaient autrefois réservés à des cercles restreints, font désormais plus largement partie du débats publics, attirant un nombre croissant de personnes. Un exemple tout simple : les ciné- conférences dans les grandes salles de France sur les EMI, sur l’hypnose spirituelle, sur la médiumnité... c’est totalement nouveau ! Signes d’un intérêt croissant du public.

Un nombre grandissant de scientifiques appellent même à un changement de paradigme pour sortir du paradigme matérialiste et entrer dans une approche plus holistique de la vie en tenant compte de la non-localité de la conscience, pour ne pas dire l’immortalité de l’âme.

Cependant, je suis bien consciente que cet éveil n’a pas encore atteint la majorité. Nombreux sont ceux qui restent dans une forme de résistance ou d'inconscience face à ce changement de paradigme. Le monde spirituel nous dit que c’est la raison pour laquelle nous continuons à vivre des événements difficiles. Ils ont pour but de nous faire prendre conscience que le monde ne va pas dans la bonne direction, qu’il est temps d’en changer. Ces épreuves, qu’elles soient personnelles ou collectives, sont en réalité des signaux d’alarme ; chaque crise, qu’elle soit écologique, économique, sanitaire, sociale, religieuse met en réalité en exergue la nécessité d’opérer des changements massifs dans chacun de ces domaines.

Je vous annonçais depuis 2018 que les catastrophes naturelles et les conflits humains allaient s’accroître dans les années suivantes ; la réalité ne m’a pas démenti... Le monde spirituelle nous dit qu’il n’y a que dans la difficulté que la grande majorité d’entre nous décidons de changer. Quand tout va bien pour nous, pourquoi changer ?

 Eh bien pour nous aider à prendre conscience qu’il y a bien un problème sur cette Terre, l’Univers met en lumière les conséquences de ce que nous avons créé d’où les inondations, les incendies, les guerres... Leur intensification n’a pas pour but de nous affliger, mais bien de nous faire réaliser qu’il est temps de changer de cap, d'abandonner des modes de vie, des systèmes qui ne sont plus viables ni juste. La Terre, qui elle-même a une conscience, a déjà choisi : elle avance vers une plus haute version d’elle-même, tandis que nous les humains, nous résistons à ce changement...

Ces événements ont donc pour objectif d’éveiller les consciences, de nous rappeler que la planète et ses habitants souffrent, que nos choix collectifs ne sont pas alignés avec un avenir durable et équilibré. Nous sommes face à un carrefour spirituel : allons-nous comprendre ces signaux, prendre conscience que ce qui se passe autour de nous est une invitation pressante au changement, à la réévaluation de nos priorités et de nos valeurs pour aller vers un avenir plus conscient, plus respectueux de la vie sous toutes ses formes.

Et il me semble que même s’il y a tant à faire, nous sommes sur ce chemin : une prise de conscience grandissante de l’urgence de changer notre façon de vivre...